Voici les démonstrations classiques des formules de Wallis et de Stirling (tirées intégralement de "Le fascinant nombre ")
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NB : Cette démonstration n'est pas celle utilisée par Wallis car certains outils mathématiques ne sont apparus qu'après. C'est donc la démonstration utilisée couramment par les mathématiciens actuels.
Posons :
et effectuons une intégration par
partie :
D’où, en remplaçant sin²x par 1-cos²x :
Wn=(n-1)(Wn-2 -
Wn) et finalement nWn=(n-1)Wn-2
En exprimant Wn en fonction de W0 et W1, on obtient :
Pour tout
En utilisant l’égalité
, où le second terme tend vers 1 quand n tend vers l’infini, dans l’inéquation :
on déduit que Wn+1/Wn tend vers 1 quand n tend vers l’infini (puisque la borne inférieure de ce rapport tend vers 1)
Avec les expressions trouvées plus haut de W2p et W2p+1, il vient :
Ce qu’on peut aussi écrire :
Considérons le suite de terme général Sn = (n + 1/2) ln n – n – ln n !, qui est la somme partielle de la série de terme général uk définie par u1 = -1 et uk = Sk – Sk-1, d’où en simplifiant uk = - (k – 1/2)ln(1-1/k) – 1. Un développement limité à l’ordre 3 du logarithme donne que uk ≈ 1/12k² ; la série est donc convergente.
Soit L sa somme. En prenant l’exponentielle des Sn, on obtient :
d’où
On a alors les deux égalités que l’on utilise avec la formule de Wallis pour connaître exp(L) :
d’où :
et